Kitkat, circus and Eiffel Tower
Publié le 15 Février 2012
Je sais qu’on est mercredi, mais le début de semaine a été un peu chaud au boulot. Lundi soir, il aurait fallu que je parte à vingt et une heures, mais pour cause de dîner prévu avec une amie de prépa, j’ai fui l’open space à dix neuf heures trente pétantes. Tant pis. Hier matin, j’étais à mon poste à 8h15, pour compenser. Du coup, mes yeux se fermaient tous seuls et j'ai grignoté sans interruption pour tenir le coup. Principalement des Kitkats.
Je sais qu’on est mercredi, donc, mais j’ai des trucs à vous raconter sur mon week-end. Vendredi soir, on avait un dîner avec mes collègues. On est retourné au restaurant marocain trop bon du 17ème où nous étions déjà allés en juillet dernier. Dans un petit salon à part, il y avait tout le monde : Collègue Blonde aux joues rougies par le froid et le vin gris, Collègue Spychopat qui a demandé son tajine d’agneau sans pruneaux, Collègue-qui-s’en-va aux US ce vendredi, Collègue-Anciennement-Enceinte qui travaille à présent deux bureaux plus loin, Ancien-Collègue qui bosse maintenant en lointaine banlieue, et Chef, sur qui le cocktail de l’apéritif et les trois bouteilles de vin ont fait un effet bœuf.
Nous avons dîné comme des rois, c’était juste trop bon (et très difficile de s’extirper des canapés après). Le cœur joyeux, nous nous sommes séparés sur un bout de trottoir. Sauf que moi qui rentrais chez moi vers le 13eme, j’ai demandé à Collègue Spychopat (qui vit dans le 7eme) s’il pouvait me rapprocher, avec sa Smart au toit transparent (c’est stylé, on voit les étoiles). Nous voici donc partis de concert pour une folle virée nocturne (ou pas). Il me demande d’ailleurs si je veux aller boire un verre, sans que je sache si c’est de l’humour ou non. Dans le doute, je réponds à côté (en ricanant).
Me voilà dans l’antre à roulettes de Spychopat. Et en fait, il est plutôt marrant. En chemin, nous apercevons non loin la Tour Eiffel illuminée. Je lance spontanément : « Ca doit faire dix ans que je n’y suis pas allée ! » Et il répond : « On y va si tu veux ! » On y est donc allé. Nous nous sommes rendus sur le parvis, où il gelait sévère. La Tour Eiffel était magnifique. Collègue Spychopat m’a décrit le panorama du bout du doigt : les Invalides, Notre-Dame, que sais-je encore… Puis, au moment où nous apprêtions à repartir en voiture, la Tour s’est mise à scintiller.
Et là vous vous dîtes, where is all this going ? C’est également ce que je me suis dit à ce moment-là.
Nous avons repris notre route en flânant dans Paris la Nuit : place de la Concorde, Louvre… Tout à coup, Spychopat me dit : « Tu veux qu’on aille voir Notre-Dame ? » Comment dire… Moi je voulais surtout rentrer chez moi, mais bon, pourquoi pas. J’approuve. Arrivés au pied de la cathédrale, nous nous extasions de concert. Puis on traverse la presque-île, direction chez moi. Nous partageons notre affection pour le petit supermarché qui affiche Normale Sup’ermarché sur sa devanture, à deux pas de la rue d’Ulm. Enfin, me voilà devant ma porte.
Et là vous vous dîtes…
Moi je me suis dit : « Ne réfléchissons pas, fuyons ».
Donc nous nous sommes fait la bise rapido, et je me suis barricadée chez moi. Deux conclusions possibles à cette aventure : soit Spychopat me fait des avances (ce qui me semble peu probable), soit Spychopat est un mec sympa.
Hmm.
Je ne sais pas encore quoi penser ; avis bienvenus.
Sinon, je suis allée au cirque avec mon partenaire de Lego Xbox (j’espère finir bientôt Lego Star Wars, qui est resté dramatiquement inachevé). C’était trop bien, le cirque d’hiver ! Je n’étais jamais allée au cirque en plus. On était au deuxième rang. Quand il y a eu la dresseuse de tigre, j’avais l’impression de pouvoir toucher la fourrure toute douce des bestioles (enfin, des grosses bestioles, sachant qu’un des mâles pesait 280 kilos). Il y a eu aussi un numéro avec des CHATS, qui faisaient des trucs assez nuls du genre slalomer entre des poteaux ou sauter sur les épaules de leur dresseur. On venait quand même de voir des tigres du Bengale faire la même chose, hein. Et pourtant, ces chats blancs ont reçu encore plus d’applaudissements. Car comme l’a souligné Monsieur Loyal, les chats sont réputés pour être indressables tellement ils sont relous. Du coup, ils font deux pauvres tours et tout le monde applaudit. Vraiment intelligents, ces félins.
Impressionnant, n'est ce pas? J'arrive à marcher sans me prendre les poteaux.
Ensuite, il y a eu de la barre russe, du trapèze, un illusionniste, des chevaux, des cochons (no comment), des clowns, du jonglage et… un mec qui faisait du diabolo. Sans rire. Il avait de longs cheveux effet mouillé, un costume blanc à paillettes et des diabolos avec du papier d’aluminium à l’intérieur, pour faire plus festif. Il n’arrêtait pas de cogner le diabolo dans les barres du plafond, ce qui était dommage. Et puis surtout, le diabolo. Pas hyper crédible, quoi. Mais bon, c’était quand même sympathique. J’ai aussi vu La Taupe et Underworld 4 au ciné, tous les deux distrayants quoiqu’étonnamment différents.
Et là, c’est mercredi, j’ai l’impression qu’on est vendredi depuis deux jours parce que je suis déjà complètement crevée. Collègue Copain va encore vouloir faire des pauses toutes les cinq secondes mais je ne pourrais pas parce que ces saletés d’auditeurs viendront me poser des questions sur mes fichiers pourtant très clairs (le plus souvent). Il n’y a plus rien à manger dans l’open space (mais hier, il y avait une galette fait maison, donc je ne vais pas trop me plaindre non plus). Tout le monde va parler de la Saint-Valentin à midi, pour dire qu’il n’a rien fait de spécial. Il fait moche dehors et j’ai envie de partir sans me retourner. Bref, vivement le week-end prochain.