Pour petits et grands (1)

9. Basil, détective privé (1986)

L’histoire se déroule au royaume des souris et des rats, et s’inspire du Sherlock Holmes de Sir Conan Doyle. Basil enquête avec son fidèle Dawson sur un enlèvement qui le conduit tout droit à Ratigan, un gros rat sournois. Le bras droit de celui-ci est une sorte de chauve-souris affreuse qui m’a donné des cauchemars, à l’époque. Le suspense est à son comble et le Londres du 19eme siècle ajoute à l’ambiance mystérieuse.

8. Cendrillon (1950)

L’éternel classique, mais j’ai un faible pour lui. Pas pour la souillon que son beau prince vient sortir de la mouise, plutôt pour les deux sœurs acariâtres dont la moue est une réussite. Et surtout pour les souris. Gus-gus ! Leur chanson quand elles fabriquent la robe est géniale. Et le gros chat Lucifer me ravit, je reconnais en lui tous les traits de caractère des chats que je connais. Un bon cru !  

7. La Belle et le Clochard (1955)

J’aime vraiment la BO de celui-là. Les chansons un peu bluesy sont géniales. Et les personnages secondaires fabuleux, comme le Scottish Terrier old school, le grand chien à moitié aveugle et surtout les deux chats siamois sournois et leur comptine, que voilà. Le clochard est forcément attachant et la Belle se déniaise assez vite, donc on arrive à s’émouvoir de leur fameux dîner aux chandelles et de leurs pâtes-bolo.  

6. Robin des Bois (1973)

Encore un classique de chez classique, très soigné. J’aime bien le dessin, et la galerie de personnages, entre les comiques (la poule qui n’a pas froid aux yeux, le serpent humiliée en permanence par son geignard de roi…), les émouvants (Frère Tuck, les pauvres gens oppressés…) Robin a une chouette gueule de renard et une belle voix grave, du moins en VO. Les chansons sont aussi très sympas, notamment les scènes de danse. Marianne est un peu moins gnangnan que bon nombre d’héroïnes de dessins animés. Et puis zut, les gens qui défendent la veuve et l’orphelin, c’est beau !  

 5. Le Bossu de Notre-Dame (1996)

A sa sortie, ce Disney-là n’a clairement pas fait l’unanimité, chez les parents comme les enfants. Il faut dire que les thèmes abordés sont beaucoup plus dark que d’habitude : luxure, péché, extermination des gitans de Paris, meurtre… On finit quand même sur la cathédrale en flammes, ce n’est pas rien. Bien sûr, vu que ce film s’inspire du roman de Victor Hugo, c’est plutôt pour des adultes à l’origine. Mais Disney, s’il ne rend pas hommage à l’ami Hugo, s’en tire bien. Quasimodo qui parle à ses gargouilles (très marrantes) et qui est ostracisé me touche (ça veut dire que je pleure à tous les coups). Les chansons sont très réussies, et le couple Phoebus/Esmeralda fonctionne bien, ils sont punchy. J’aime bien l’atmosphère du Paris du Moyen-âge.

4. 1001 pattes (1998)

On est bien loin du dessin animé des années 1950 ! On suit à présent une communauté de fourmis tyrannisée par des sauterelles profiteuses. Tilt est une fourmi pleine d’idées mais assez distraite, marginalisée par ses pairs (un thème récurrent de bon nombre de dessins animés à venir). Les images de synthèse rendent bien et donnent un coup de jeune. Il y pas mal de gags, pour les petits comme pour les grands. Et puis, toutes ces bestioles, c’est mignon.

3. Mulan (1998)

Attention, on entame le top 3, quel suspense ! Mulan, c’est un role model pour les petites filles. Elle est garçon manqué et n’arrive pas à se conformer à ce que ses parents attendent d’elles. Pour épargner à son vieux père l’obligation d’aller bouter les Huns hors de Chine, elle prend ses c***** à deux mains et s’engage dans l’armée en se faisant passer pour un mec. Là, elle garde coûte que coûte le secret, quasiment jusqu’à la fin. Le capitaine qui découvre par mégarde le pot aux roses finit par la demander en mariage, et plus personne ne lui fait des réflexions sur comment tenir une tasse de thé. Mulan, femme libérée. Les chansons sont super, et Mushu (voix d’Eddie Murphy en VO) et le criquet assurent le comic relief.

2. Le Roi Lion (1994)

Une deuxième place un peu attendue, mais méritée. Qui ne l’a pas vu ? Personne. Moi j’avais Simba et Nala en peluche, c’était trop cool. Les chansons sont devenues cultes (l’histoooooooiiiire de la vie !) Scar est l’archétype du bad guy, sans scrupules, manipulateur et ombrageux. La petite réflexion sur la filiation, le sens du devoir fait le pendant aux bonnes blagues du duo d’humour inégalable, j’ai nommé Timon et Pumba. La galerie de personnages secondaires est géniale : le duo infernal, donc, mais aussi les hyènes survoltées, le perroquet sentencieux… Hakuna Matata !

1. Aladdin (1992)

Et la première place revient bien entendu au Prince des voleurs, j’ai nommé le charmant Aladdin. Ce dessin animé est une réussite du début à la fin. Le contexte Mille et une nuits est original et le charme opère. Les dessins sont soignés, les chansons entraînantes (Je suis ton meilleur ami), romantiques (Ce rêve bleu !), drôles, rythmées… Si les personnages principaux sont super attachants (comme ne pas tomber amoureuse du gentil Aladdin, pas épargné par la vie ? Ou de la belle princesse Jasmine, qui refuse d’être superficielle ?), ce sont les personnages secondaires qui placent, d’après moi, ce film en tête du top. Le sultan ridicule mais juste, Jafar le sournois et son perroquet (décidément) hilarant –Jafar… Jsuis coincé !-, le singe Abou et ses grimaces, et surtout le génie, qui vole la vedette au reste du casting. Robin Williams fait la voix en VO et c’est un virtuose. Deux suites pas trop pourries à prendre en compte : le Retour de Jafar et le Roi des Voleurs. Un indispensable dans votre vidéothèque !

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