Skittles and plants
Publié le 13 Avril 2012
Bon, je voulais vous mettre une petite photo pour vous résumer mes journées en ce moment, mais je n'arrive pas à la télécharger sur mon article, mon navigateur au boulot est tout pourri. Donc elle est sur la page FB Nombre Premier.
Je travaille et je me nourris mal. Principalement de Skittles, de sushis et parfois de cheese-burgers. Je finis tard et je n’ai rien à manger chez moi parce qu’à l’heure où je rentre, tout est fermé. Au boulot, je déjeune en une demi-heure à la cantine et je retourne à mes passionnants tableaux Excel, donc la pause Skittles de seize heures devient une nécessité. Heureusement qu’il y a Collègue Copain, on se soutient. Et des interlocuteurs sympas, comme le mec en poste à Singapour qui me conseille de regarder les offres de boulot là-bas. C’est noté ! J’ai acheté une plante pour le boulot et elle n’arrête pas de pousser (il y a un petit bout de Collègue Blonde dans le fond, toujours sur Facebook).
Et à part le boulot, ben, pas grand-chose. Je me remets doucement d’Amsterdam et je pense à plein de trucs à la fois. Il faut que je me trouve des ballerines pour l’été. J’ai hâte de commencer le bouquin que je viens d’acheter, Rule of the Bone, de Russel Banks. Il faut que j’arrête d’organiser ma vie autour de mon travail. C’est comme si mon boulot était un gros bloc de neuf heures d’affilée plus deux heures aller-retour de transport, qui serait figé chaque jour, indéboulonnable. Autour de lui, dans les 13 heures qui me restent, je tente de "caser", car j'en suis là, le plus de choses possibles, le plus d’envies, de gens, de passions, de temps pour moi. Je me lève plus tôt pour bloguer (en général). J’ai prévu d’aller à la piscine aussi. Parfois, le midi, je vais déjeuner toute seule dans un café pour avancer mon projet d’entreprise. Le soir, je vois des amis quand je ne sors pas trop tard, et quand je rentre chez moi, je me remets sur mon projet ou sur mon blog. C’est pas comme si tout ce que je voulais faire, c’était glander. Je crois qu’il faut bosser dans la vie. Ca ne me dérange pas, le travail ne me fait pas peur. C’est juste que mes journées n’ont plus du sens si je les passe à essayer de grignoter du temps sur le bureau, à contourner cette obligation, pour encore bosser ensuite, pour moi, ce qui est plus important. Je crains qu’il ne me faille sous peu me débarrasser de cette longue tranche de perte de temps. Je cherche juste un substitut qui constitue en lui-même un projet et qui pourra continuer à me nourrir et à payer mon loyer.
Pas d’inquiétude, je vais trouver.
En attendant, aujourd’hui c’est vendredi, le stagiaire a apporté des Toffifee à grignoter et j’ai un bon week-end qui m’attend. J’espère qu’il en est de même pour vous !